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Une première galerie d’art « nomade » fondée par une Pointelière par Samantha Velandia.


« C’est une première à Montréal, signale Mme Ishaka. C’est un tout nouveau concept qui existe déjà en Europe, mais qui n’est pas très connu au Québec. Ce qui est différent avec notre galerie, c’est qu’elle n’a pas d’emplacement fixe. C’est pour cela qu’elle porte le nom de nomade, car elle se promène un peu partout dans les galeries d’art déjà existantes ou dans d’autres locaux tout simplement. »

Une première exposition appelée Switcher sa vie a été présentée à la Galerie carte blanche au centre-ville de Montréal. Sept artistes originaires de plusieurs pays à travers le monde ont eu la chance d’exposer leurs œuvres, souvent, pour la première fois depuis leur arrivée au Canada.

« La plupart de nos artistes jouissent d’une grande renommée dans leur pays d’origine. Notre but est de faire valoir leur expertise sur la scène culturelle montréalaise en leur donnant une tribune, indique Mme Ishaka. Nous avons des artistes provenant de l’Iran, du Mexique, de l’Espagne, de l’Italie, du Congo et même de Montréal, car nous tenons aussi à permettre aux artistes québécois émergents d’exposer leur art. »

Combler un besoin

Mme Ishaka, qui est originaire du Burundi en Afrique-centrale, travaille présentement en tant qu’animatrice en francisation au cégep du Vieux-Montréal.

« C’est en travaillant avec les nouveaux arrivants que j’ai réalisé qu’il y avait un besoin au niveau de l’art chez les immigrants, dit-elle. Je me suis rendue compte qu’il y avait des étudiants très talentueux et qui ont des expériences très riches, mais qui ont de la difficulté à percer dans le milieu artistique montréalais. »

La directrice-fondatrice de la galerie habite le quartier de Pointe-aux-Trembles depuis environ 10 ans. Avant d’arriver au Québec, elle a demeuré pendant plusieurs années en Belgique.

Une fois installée à Montréal, elle a réalisé des études en animation et recherche culturelle à l’Université du Québec à Montréal (UQAM) et des études en muséologie.

« Lorsque j’ai fini mes études, je me suis dit que je voulais mettre sur pied un espace où les immigrants pourraient présenter leur travail. C’était aussi une belle occasion de permettre aux Montréalais de profiter de cette diversité artistique qui les entoure et qui leur est pourtant inconnue. »


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