top of page

Switcher sa vie


Artistes: Vera David-Heisler, Carolina Hernandez, Luca Pergolini, Ahad Moslemi, Enrique Uranga, Yama Freddy Bamba, Luis Ramirez.

Durée de l’exposition : Du 8 avril au 14 avril 2014

THÉMATIQUE DE L’EXPOSITION

D’une part, le terme switcher est une expression québécoise issue de l’anglais, qui signifie changement radical, échanger. Pour une première exposition de nos artistes issus de l’immigration, c’est important de réfléchir sur le changement dans les façons de faire ici en utilisant les expériences d’ailleurs, Comment artistiquement on s’adapte à ce brutal changement tout en gardant son authenticité. D’autre part, le switch désigne un commutateur réseau, c’est-à-dire un appareil permettant une interconnexion de plusieurs périphériques, serveurs reliés par un même réseau physique. Ce qui représente l’esprit de galerie 5 continents, qui aspire à l’exploration d’innombrables possibilités du web, tout en misant sur l’interconnexion harmonieuse. Galerie 5 continents est un espace virtuel et physique de vente d’œuvres d’art. L’accent est mis sur l’art contemporain des continents les moins représentés à Montréal.

  • Notre objectif est de préparer les artistes à présenter leurs travaux de façon professionnelle qu’ils puissent vivre de leur art.

  • La majorité de nos artistes jouissent d’une grande renommée dans leur pays d’origine.

  • Notre but est de faire valoir leur expertise sur la scène culturelle montréalaise.

  • N’ayant pas de local fixe, nos prix sont les plus bas sur le marché pour des œuvres originales de qualité.

Nous rendons leurs travaux accessibles au public montréalais au moyen de notre site et d’expositions présentées dans des lieux et galeries d’expositions déjà existants.




CAROLINA HERNANDEZ-HERNANDEZ (Galerie virtuelle) Mon exploration créative s’inspire du paradoxe entre la beauté pérenne des êtres vivants et leur situation transitoire sur la planète. Elle s’inscrit donc dans l’éphémère, la fragilité de la vie et son évolution. Il s’agit pour moi d’exalter les rapports entre l’homme et l’animal qui s’unissent à la fois dans une complicité naturelle et dans une interdépendance fragile et menacée. De même que «l’effet papillon» dont un seul battement d’ailes peut avoir des répercussions dramatiques chez un autre être vivant. Partant de ce principe, je dénonce ici les caractéristiques égocentriques de l’homme pour ensuite en saisir sa faiblesse et sa vulnérabilité. En mettant en scène le chaos, la surexploitation, le réchauffement de la planète et la perte des habitats, je prétends donner un sens à ma quête créative. Le passage transitoire des êtres sur terre, leur moment présent, leur influence sur d’autres êtres et la constante transformation des choses sont autant d’éléments qui me permettent de saisir l’impact des bouleversements intérieurs et extérieurs des êtres vivants face aux changements visibles de la terre. Cette perspective de prime abord « écologique » de ma démarche créative s’accompagne d’une dimension engagée et émotionnelle. C’est en effet sur le rapport entre toutes les choses et leurs différentes répercussions sur la Terre que s’inscrit l’ensemble de mon travail.




CAROLINA HERNANDEZ-HERNANDEZ LE CORPS SUBTIL | 2012 Huile sur toile 120 x 150 cm

ENRIQUE URANGA Né en 1970 au Mexique, Enrique Uranga est un photographe autodidacte qui, depuis 25 ans, choisit les images et la photo comme moyen d’exprimer ses idées. Dès le début de sa carrière, il fut attiré par les voyages, les paysages ruraux et urbains. Enrique Uranga s’inspire notamment des photographes comme Michael Kenna, Jousef Koudelka, Jerry Uelsmann et de l’œuvre architecturale de Gehry, González de León, Calatrava and Barragán. L’échelle humaine dans les villes et les rapports à la nature restent toujours des éléments déclencheurs et catalyseurs dans son travail. Depuis 1994, il a exposé et collaboré avec divers artistes au Mexique et à Montréal. Récemment, il a fait partie du projet “Fils, tendances et dangers” avec l’artiste María Ezcurra. Uranga nous plonge dans un univers architecturale ou règne une forme de poésie du chaos. « Mon Utopie est un projet qui a vu naissance il y a 20 ans et qui n’est pas encore complétée, c’est une série en évolution qui constate les enjeux de l’homme et sa relation avec l’espace et ses créations. Le point d’ancrage est la dimension humaine, la mesure par laquelle les choses sont créées ou évoquées. D’une part, l’humain réagit comme une fourmi, faisant partie d’un système en harmonie ou de l’ordre du chaos. D’autre part, il se prend pour un colosse, un être capable de tout faire.»


ENRIQUE URANGA

VILLE 04 | 2013 Série Ville Papier métallique montée sur planche d'aluminium avec un vernis d'uréthanne, signée, datée, numérotée et titrée 20" x 30" 1/5

LUCA PERGOLONI Le travail artistique de Luca Pergolini reflète une sensibilité traduite par la juxtaposition des éléments. (La dualité, les contraires, les contradictions). Face à l’observation de la nature et de son équilibre en contraste avec l’homme, l’artiste est un impartial observateur des tendances de la nature de l’homme et de celles de la société dans laquelle il vit. Grâce à la recherche avec les éléments de la nature, les inventions technologiques, les techniques photographiques anciennes et contemporaines et les nouvelles études des matériaux, Pergolini tente de combiner différentes techniques artistiques qu’il relie à celles de la photographie. Ainsi, les images gagnent en force, en dynamisme et se lient en harmonie avec les éléments utilisés. Selon Pergolini, l’art est la seule discipline avec laquelle l’artiste se sent à l’aise, sans se conformer aux règles. Mieux vaut être fou avec ses propres idées que d’être sage avec les idées des autres.

















































LUCA PERGOLINI

ÉROS | 2007 Photos numérique, fibre de verre, résine peinturé avec

pigment et fouilles d’or 29 cm x 43 cm





LUIS RAMIREZ Peintre hispano-canadien, né en 1977, Luis Ramirez a étudié les Beaux-arts à l’université de Grenade en Espagne. C’est là qu’il développe différentes techniques et se spécialise en peinture. De retour dans sa ville natale de Tolède, il en profite pour étudier un grand maître de l’art classique, El Greco. Effectuant plusieurs séjours à Athènes, Ramirez voyage dans toute la Grèce et peint les paysages qui l’inspirent, en plus de se familiariser avec l’art classique. Sa fréquentation des académies lui permet d’étudier de près l’art de la période antique. Pendant plusieurs années, il travaille avec un collectif de peintres de plusieurs nationalités européennes à Athènes. Ce groupe développe un pont entre la peinture ancienne et la réalité quotidienne contemporaine. À travers des portraits, des natures mortes et des paysages, Ramirez exprime sa propre vision de la réalité. Sa palette se compose de couleurs vives avec une dominance ocre. Sa démarche repose sur l’observation directe et la représentation de la nature. Son coup de pinceau est fluide et expressif. Il essaie de rester ouvert à la première impression que la lumière et les formes lui inspirent et de les transposer en image avec vitalité. Actuellement, il vit et travaille entre Montréal et l’Espagne. Il bâtit son oeuvre sur un style qui se maintient sur le fil de la peinture classique. C’est avec cette approche qu’il développe son travail, largement enrichi par sa constante pratique du dessin.



LUIS RAMIREZ

L'ATTENTE | 2013

Peinture Huile sur toile

90 cm x 60 cm

VERA DÁVID-HESLER (Galerie virtuelle) Vera David- Heisler est née en Hongrie, elle a vécu à Budapest, Berlin et Casablanca et réside actuellement à Montréal. Elle a participé à 60 expositions ces 20 dernières années. Elle a réalisé des expositions dans quatre continents. Vera a été formée dans les années 80 à Budapest à l’Académie des Beaux-Arts de Hongrie au département peinture. Les électro- images qu’elle a créées font déjà partie de l’histoire de l’art et de l’histoire technique. Elle a fait les premières images avec une machine de PRISMA, qui existait avant que la technologie laser soit développée. Elle a inventé une nouvelle méthode qui était unique et qui a produit des images uniques, sans possibilité de les répéter. Elle utilise la lumière, le mouvement et les pigments. Les électro- images de Vera David ont été vues dans de nombreuses expositions solos et collectives. Aujourd’hui, elles sont dans les musées, dans les archives, et dans des collections privées. Plus tard, tout en vivant au Maroc, elle a senti la nécessité d’une forme visuelle plus expressive et tactile, c’est alors qu’elle a commencé à sculpter les têtes avec la pâte à papier. En arrivant à Montréal, elle est inspirée par l’art Inukshuk, elle a commencé à monter les têtes sur des pierres. Ses travaux actuels sont des peintures à l’huile, sculptures, images numériques et des installations.





























VERA DÁVID-HESLER LES AMIS INCONNUS | 2014 Pâte à papier, pierre 17 cm x 16 cm x 15 cm




YAMA BAMBA (Galerie virtuelle) Peintre-Designer, YAMA (son nom usuel étant Freddy BAMBA) est natif et originaire de la République Démocratique du Congo. Architecte d’Intérieur de formation, cet artiste polyvalent s’illustre dans plusieurs disciplines : design de mobilier et de l’environnement, peinture, musique, littérature, poésie…) dont certaines ne relèvent pas du registre de son cursus scolaire et universitaire. L’oeuvre de Yama procède essentiellement d’une analyse de la vie quotidienne, tant dans les aspects formels qu’au niveau de la thématique et de la symbolique. Par un usage des signes et symboles, des volumes, des masques… L’approche stylistique de cet artiste se veut assez caractéristique, ce qui confère à son art une touche « d’africanité », aux abords de la contemporanéité, constamment teintée d’une morale plus ou moins subtile. L’artiste se veut éclectique dans la pratique de son art, et, de ce fait, a du mal à se définir ou du moins à revendiquer son appartenance à un quelconque courant stylistique. Sa vision du monde et de l’art est d’une complexité tellement évidente que les frontières entre les différentes disciplines à portée de ses potentialités sont très estompées. Voilà qui justifie le caractère par moment très hybrides de ses créations.



YAMA BAMBA

CRI DU SILENCE

Acrylique & techniques mixtes 34" × 34"

AHAD MOSLEMI (Galerie virtuelle) Né en Iran en 1983, Ahad Moslemi a étudié en arts visuel à l’école Payam Moaser de Téhéran. Dès la fin de ses études, il explore le dessin et la peinture en tant qu’artiste autonome. Ahad Moslemi a participé à plusieurs expositions en Iran. Propriétaire de la galerie Sama, il vendait principalement ses œuvres et ceux de ses amis artistes dans sa galerie personnelle à Téhéran. L’expressionnisme abstrait et l’art figuratif. sont ses styles privilégiés. C’est en immigrant en juin 2011 à Montréal que l’artiste amorce une réflexion et un dialogue poétique entre lui et son œuvre. Inspiré par Shirin Nashat et par le célèbre sculpteur Parviz Tanavoli, il entame une série de tableaux dans lequel il introduit les lettres de l’alphabet perse. Dans ses tableaux, certains mots sont reconnaissables mais le décodage est impossible car le sens résulte de l’expression gestuelle et intuitive de l’artiste. Selon Ahad Moslemi, cette écriture lui procure une expression libre de toute censure. Son œuvre créative lui permet alors d’apprivoiser ses moments d’isolement tout en communiquant pleinement même s’il ne maîtrise pas encore la langue de son nouveau pays d’accueil. Privilégiant parallèlement son intégration linguistique et artistique, en 2012, il étudie le français et les arts visuels au cégep du Vieux Montréal. Actuellement, Ahad Moslemi poursuit son œuvre picturale et son parcours artistique à l’université de Trois-Rivières. Il y développe son nouvel intérêt pour la sculpture, la photographie.

AHAD MOSLEMI LETTRES 4 | 2011 Huile sur carton, 25 cm x 20 cm Encadrée


Featured Posts
Recent Posts
Archive
Search By Tags
Pas encore de mots-clés.
Follow Us
  • Facebook Basic Square
  • Twitter Basic Square
  • Google+ Basic Square
bottom of page